Le réseau Espace Climat a organisé ce 21 Mai à Bukavu un requiem écologique. Une occasion de commémorer les victimes des catastrophes naturelles dans notre province du Sud-Kivu lors d'un événement organisé par le réseau Espace Climat en partenariat avec BLOOM/Association de la France.
L'objectif est de dénoncer les différentes agressions des guerres que subit la RDC et pollutions causées par la production d'énergies fossiles dans le monde, afin de préserver notre environnement et de sensibiliser la population à la lutte contre les catastrophes des énergies fossiles.
Espoir BALANGALIZA, ambassadeur du Climat et membre du réseau Espace Climat renseigne que l’activité a visé à dénoncer l’insécurité à l’Est et son impact sur l’environnement. Une occasion de mettre en lumière la destruction de l’environnement et ses effets sur le changement climatique.
Selon lui, à l’échelle mondiale, la quête de paix, de sécurité et de stabilité climatique est devenue une priorité incontournable. La sous-région francophone est confrontée à des défis et des crises multiformes qui affectent négativement les populations, notamment les femmes, les jeunes et les enfants.
Les défis liés à la paix et à la sécurité sont exacerbés par les conflits armés, le terrorisme, les flux migratoires et les inégalités socio-économiques. Parallèlement, le changement climatique aggrave les menaces pesant sur la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable et la stabilité environnementale. Ces défis sont interconnectés et ont des répercussions directes sur la prospérité économique, la santé publique et la cohésion sociale à l’échelle mondiale.
Pour relever ces défis, une action concertée et multidimensionnelle est nécessaire, engageant les gouvernements, les organisations internationales, le secteur privé, la société civile et les citoyens à tous les niveaux. La promotion de la paix et de la sécurité passe par la médiation des conflits, le renforcement des institutions démocratiques, la promotion des droits de l’homme et la lutte contre l’extrémisme violent. Selon cet Ambassadeur Climat, tout doit commencer à la base :
« Pour nous, l’approche de faire passer le message doit commencer par la base. La base c’est la population. Cela ne vaut pas la peine d’aller dans des salles de réunion, des bureaux climatisés alors que la population en soit n’est pas outillée en la matière. Quand on parle du changement climatique, des énergies renouvelables, des catastrophes naturelles ; la population n’a pas suffisamment d’informations en ces matières et pour nous c’est d’abord sensibiliser cette population pour savoir quel est l’impact du changement climatique, de cas des inondations que subissent le pays » a fait savoir Espoir Balangaliza, ambassadeur du climat.
En ce qui concerne le climat, des mesures d’atténuation et d’adaptation sont nécessaires, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la transition vers des énergies propres, l’investissement dans des infrastructures résilientes et le respect des conventions de paix, de sécurité et des accords de Paris. Le Requiem Écologique des victimes des guerres, des catastrophes naturelles, des typhons et des canicules est le fruit d’une étude approfondie visant à comprendre comment exploiter et mettre à l’échelle des solutions innovantes pour consolider la paix, la sécurité et le climat, dirigées par les jeunes Africains.
Ensemble, il est possible de construire un avenir meilleur pour les habitants de Bukavu et de transformer les défis en opportunités de progrès et de résilience. Le Requiem Ecologique des victimes des Guerres, Catastrophes naturelles, Typhons et Canicules est le premier pas vers un avenir plus sûr et plus durable pour tous.
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